LES COTEAUX CHARITOIS
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PETITE HISTOIRE D’UN TERROIR MECONNU

Les vignes de Rachon
"Ces vignes qu’admirent ceux qui ne les connaissent pas sont si épuisées par la vieillesse qu’elles ne profitent presque plus de la culture. En effet les racines des ceps dont nous ne savons plus l'âge, par leurs replis infinis et leur masse nous empêchent de donner aux fosses la profondeur normale, elles se trouvent alors exposées aux pluies qui les noient et aux rayons du soleil qui les brûlent."

Extrait d’un discours portant sur l’état du vignoble bourguignon adressé à l’empereur Constantin en l’an 312.
  AUX ORIGINES
L'archéologie botanique indique de manière avérée la présence de vignes naturelles au sud de la Loire de toute antiquité mais il apparaît également que celles-ci n’étaient pas cultivées par les populations autochtones qui s’adonnaient traditionnellement à la consommation de bière d’orge préparée avec du miel.

Les premières exploitations viticoles de notre futur territoire national apparaissent autour de Marseille accompagnant la colonisation grecque de la cité phocéenne vers 600 av. JC mais l’extension de cette pratique d’outre-mer restera limitée à la Provence et au Languedoc jusqu’à la conquête romaine.

Chardonnay
  PENDANT L’ANTIQUITE

Les premiers siècles avant et après Jésus Christ sont ceux du développement de la viticulture en Gaule qui accompagne l’établissement de l’administration impériale romaine et la mise en valeur de ses provinces.
La production de vin gagne alors les grandes vallées fluviales ; Garonne et Bordelais d’abord, Rhône et Bourgogne ensuite. Sa présence est évidente dans la vallée de la Loire à la fin du premier siècle de notre ère alors qu’elle progresse lentement vers le nord et les vallées du Rhin et de la Moselle où sa présence est confirmée par l’archéologie à la fin du IIIème siècle. Aussi les vignes "centenaires" que décrit notre orateur bourguignon ne sont guère une affabulation mais la preuve d’une tradition viticole régionale déjà ancienne au début du IVème siècle de notre ère.
Ces exploitations sont gérées par les propriétaires des grandes villae (domaines) issues de la colonisation. Elles semblent connaître plusieurs crises et mutations (concentration des grands domaines et disparition des petites villae au profit de l’agriculture céréalière au IIIème siècle, passage de la vinification en jarres de terre cuite à celle en vaisseaux de bois) mais restent actives et se redynamisent au IVème siècle lorsque l’empereur Probus accorde aux Gaulois l’autorisation de "planter des vignes et de faire du vin" .

  ANTIQUITE TARDIVE ET HAUT MOYEN-AGE

Les vignes du Crôt de la Chaux

La progressive déstructuration de l’empire et l’émergence de la dynastie mérovingienne n’entamera pas cette dynamique comme nous le prouvent les nombreuses références faites par Grégoire de Tours (538-594) à cette culture. Il fait par exemple mention de "dégâts faits par les intempéries" et de "dévastations faites par les Bretons" en 579 ou encore de la déportation par Childebert en 590 d’un conspirateur "pour y travailler dans les vignes".
A cette époque la multiplication des implantations monastiques participe au maintien et au développement de la vigne dans toute la vallée de la Loire. Le christianisme sera tout logiquement un vecteur majeur de cette expansion.

  PENDANT LA PERIODE FEODALE

Le Prieuré Clunysien
de la Charité-sur-Loire
Tout ceci vaut pour les aires ligérienne et bourguignonne au sein desquelles notre terroir est inscrit.
Le rôle des fondations monastiques a été précédemment vu mais qu’en est-il précisément des coteaux charitois ?

L’implantation locale du prieuré clunysien de la Charité-sur-Loire est la plus célèbre mais sa fondation ne date que de 1059. Sa charte atteste la donation d’une église Sainte Marie à l’abbaye de Cluny, l’existence paroissiale du site et son occupation semblent donc évidentes et sont corroborées par la découverte de nombreux tessons de céramique antique sur son territoire.

La Charité-sur-Loire - l'Ancien Gué

D’autre part la présence d’un gué à cet endroit, sur l’axe de communication Avallon - Bourges, renforce cette supposition qu’aucun texte ne vient cependant confirmer. Ce gué prend toute son importance pour notre domaine quand on sait qu’il s’agit du principal point de passage de la Loire par les pèlerins de Saint Jacques au départ de Vézelay.

Le prieuré de Cluny ne peut donc en aucun cas, par sa fondation tardive, être un facteur de pérennité de nos vignobles antérieurement à la période féodale.
Il contribuera ensuite par son expansion au développement de nos coteaux. La popularité croissante, à partir de la fin du Xème siècle du pèlerinage de Saint Jacques est également un facteur déterminant de cette évolution.
  UN VIGNOBLE TRAVERSE PAR LE CHEMIN DE SAINT JACQUES…

Une halte sur le Chemin de Saint Jacques. . .
Choeur du prieuré de la Charité-sur-Loire
Rappelons qu’à partir du IXème siècle (découverte des sépultures de l’apôtre Saint Jacques et de ses disciples en 813 au "Campus stellarum" - champ des étoiles - en Galice et construction d’une première église par Alphonse II roi des Asturies vers 840), l’un des plus importants pèlerinages de la chrétienté médiévale s’enracine en profondeur sur notre territoire.

Quatre routes majeures aux départs de Tours, du Puy-en-Velay, de Vézelay et d’Arles traversent alors le sud-ouest de la France pour converger à Ostabat puis Roncevaux pour les trois premières (rejointes à Puente la Reina en Espagne pour la via Arelate).
La via Podiensis (au départ du Puy-en-velay) nous est connue par le pèlerinage que Godescalc -évêque de la cité- entreprit entre 950 et 952 et les trois autres par le codex Calixtanus, premier "guide du pèlerin" composé par Aimery Picaud en 1140.
C’est par celui-ci que nous est révélé l’itinéraire qui encore aujourd’hui traverse notre vignoble et - nous y reviendrons - a donné son nom à notre domaine.
  LE BAS MOYEN-AGE
L’influence conjuguée du prieuré clunysien de La Charité-sur-Loire (considéré comme la première des cinq filles de Cluny) et de l’apogée du pèlerinage aux XIème et XIIème siècles fut déterminante pour l’exploitation des coteaux charitois ; cependant jamais nos vignes ne furent travaillées par les bénédictins cantonnés aux bords de la Loire. Ils y exploitaient par contre le domaine de Pauliacum super fluvium Ligérium - futur Pouilly-sur-Loire - dépendant du VIIème au XIème siècle de l’évêché d’Auxerre puis des seigneurs temporels du lieu.
Le monastère dont dépendaient directement les vignes de Nannay et Chasnay était le prieuré cistercien de Bouras.
Son existence est attestée en 1132 soit trente-quatre ans après la fondation de l’ordre de Citeaux (1098) par Robert de Molesme et sous l’abbatiat de Saint Bernard (1115 à 1153). On trouve alors la première mention établie des vignes de Montaillant lorsque "Etienne, comte de Sancerre, donne aux religieux de Bouras les vignes qui dépendent de sa maison de Monsaglant". Le prieuré de Bouras fait alors partie des cent soixante-cinq monastères cisterciens essaimés sur le territoire français pendant la première moitié du XIIème siècle (trois cent-vingt-deux en Europe).

Le Cellier de Vougeot
A l’exemple de ceux du Clos de Vougeot, les moines de Bouras intègrent alors la viticulture à l’économie cistercienne et établissent un cellier au sein de leur monastère. Cette mise en valeur de notre terroir est confirmée en 1164 par une charte de Alain, évêque d’Auxerre portant accord sur procès entre Guillaume de Chasnay et les religieux de Bouras au sujet des dîmes de Monsaglant qu’il abandonne aux moines puis, en 1184, par une requête à Pierre de Courtenay, comte de Nevers pour lui exposer "l’ennui qu’ils éprouvaient de vendanger leurs vignes de Chasnay et de Montaignan avec les autres". Démarche qui aboutit à l’octroi d’une permission par le comte de"faire leur récolte un jour avant les habitants".
On constate par ces deux exemples l’interaction constante sur les domaines de Chasnay et Nannay des intérêts des seigneurs temporels et de ceux des moines du prieuré ; la complexité et l’équilibre du système féodal dissociant souvent la "propriété" de la terre et ses droits d’exploitation. On voit ainsi Agnès, épouse du suscité comte de Nevers, renoncer en 1193 à son droit de prélèvement d’une partie de la récolte (maltote) concernant les vignes s’étendant entre la forêt de Bertrange et la ville de La Charité (donation confirmée en 1200 par le comte de Nevers à son retour de croisade).
A la fin du XIIème siècle la suprématie de ces monastères - Bouras et Cluny - sur les vignobles locaux est donc pleinement affirmée. Nul doute que la production viticole ait accompagné la croissance spectaculaire de l’ordre cistercien qui compte à l’aube du XIVème siècle six cent quatre-vingt-dix-sept monastères (dix nouvelles abbayes par ans - vingt en 1143 ! - pendant la première moitié du XIIème siècle).


Le Prieuré Cistercien de Bouras
Bouras profite ainsi de l’ascension de Clairvaux, sa maison mère - titulaire du Clos Vougeot précité - dont dépendent cent soixante-sept maisons en 1153. Par son intégration à l’économie cistercienne qui, très vite, dépasse le stade de l’autosuffisance, le prieuré ouvre naturellement sa production à l’extérieur. L’exploitation se fait alors en faire - valoir direct par les convers non assujettis à la résidence permanente à l’abbaye. C’est cette main d’œuvre importante, disponible et gratuite qui permet le développement de ces vignobles pendant tout le bas moyen age.
La commercialisation et le retentissement des vins des Vaux de Nevers est alors une réalité corroborée par leur présence sur le tables du Duc de Bourgogne (1384) ou à Arras en 1390.
Structures adaptées (économie cistercienne exemptée des péages), infrastructures développées (celliers, pressoirs), intégration commerciale de l’axe européen rhodano-rhénan par le rattachement au Duché de Bourgogne en 1384 ; les Coteaux charitois connaissent alors une évidente prospérité.
  DEUX SIECLES DE DECLIN

Pèlerinage à la Chapelle Sainte Anne
Le XIVème siècle va porter un coup d’arrêt à ce développement. Déclin cistercien d’abord : érosion du nombre de moines, diminution de l’effectif des convers, retour des fiscalités et endettement entraînèrent de manière générale la disparition du faire-valoir direct et l’acensement des terres aux paysans.
Calamités militaires (guerre de cent ans qui éclôt en 1337), épidémiques (pestes de 1348/1349) et météorologiques (très mauvaises récoltes des années 1315 à 1320) ensuite qui ne peuvent manquer d’avoir touché notre terroir.
Mais c’est surtout le XVIème siècle et les guerres de religion qui vont ralentir l’activité locale. En juin 1569 les protestants incendient la Charité-sur-Loire et pillent les environs. Chasnay eut particulièrement à en souffrir. Le petit prieuré de Notre Dame d’Ouenne dédié à Sainte Anne (aujourd’hui chapelle Sainte Anne sur la D 22) fut ainsi trouvé en 1620 par Dom Jean Passelogue - prieur de la Charité - "en ruine et caducité" à la suite du passage des Huguenots.
  DE LA RENAISSANCE A LA REVOLUTION

Ruines de la Prieurale de la Charité
démantelée à la révolution
La région toute entière apparaît exsangue au début du XVIIème. La sidérurgie locale va alors devenir le nouveau moteur économique régional – un haut-fourneau est notamment implanté à Guichy. L’agriculture, elle, tend à s’orienter majoritairement vers la production céréalière. Nannay apparaîtra en effet au début du XIXème siècle comme un "assez bon pays pour la culture des grains (…) abondant en pâturages et possédant quelques vignes…".
Ce nouvel équilibre, accompagné du déclin des communautés monastiques locales (seuls douze moines subsistent à la Charité à la veille de la révolution) se perpétue pendant les XVIIème et XVIIIème siècles.
La tourmente révolutionnaire n’épargne pas notre terroir.
Le 13 février 1790 l’assemblée nationale supprime les vœux de religion et rend impossible le maintien de toute vie monastique. Les communautés se dispersent et leurs possessions sont vendues comme biens nationaux en 1791.
Il apparaît que pendant toute la période médiévale et jusqu’à la première révolution française les cépages cultivés soient majoritairement des Pinet et Moreau proches de nos actuels Pinot et Chardonnay.
 LE XIXème SIECLE

" Le Département de la Nièvre - Canton de la Charité en 1878"
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Le XIXème siècle marque donc le début de l’exploitation des coteaux charitois par de petits propriétaires qui vont orienter leur évolution vers une production de masse.
La surface plantée passe en effet de 693 hectares en 1788 à 1384 en 1874 ; la production quadruplant dans le même temps de 11134 à 43430 hectolitres.
La quantité est alors privilégiée dans l’objectif d’un gain rapide. Une enquête préfectorale révèle en 1847 que "Les vignerons visent plutôt la quantité que la qualité, plantent beaucoup de Gamay et détruisent les ceps de Moreau", le Gamay étant en effet nettement plus productif.
Cette évolution s’accompagne d’une régression de la qualité des vins qualifiés alors de "durs et verts, se gardant peu, vendangés trop tôt…" par une étude des vignobles de France de 1868. Il n’y a pas néanmoins disparition totale de l’encépagement de qualité ; Pinot et Blanc-fumé (Sauvignon) continuent d’être cultivés.
L’arrivée du chemin de fer ne sera pas étrangère à l’accélération de l’intégration des coteaux charitois à l’économie capitaliste sous le second empire.
  MILDIOU ET PHYLLOXERA

L'hiver au Crôt de la Chaux
Le mildiou apparaît entre 1886 et 1888 ; la crise phylloxérique achève de détruire le vignoble entre 1890 et 1894…Une enquête du département de la Nièvre menée sur la commune de Nannay en 1893 constate que"le pays qui était autrefois connu pour son vignoble est maintenant ruiné (…) les vignerons sont dans la misère".
En 1899 1579 hectares sur 1643 ont été détruits…
 LE XXème SIECLE
Le vignoble tente néanmoins de se reconstituer à partir de la fin du XIXème siècle. Un syndicat viticole pour la défense des vignerons est ainsi fondé qui organise la replantation et la greffe sur des plants américains.
La surface agricole évolue alors rapidement passant de 389 hectares en 1898 à 862 en 1912. Là encore le profit rapide est recherché et les structures de production ne sont pas modifiées ; ce qui va entraîner le déclin progressif du vignoble à partir de la première guerre mondiale.
892 hectares en 1912, la moitié en 1929, 384 à la veille de la seconde guerre mondiale, 120 en 1964…20 en 1980 !


Les coteaux retournent en friche
Les deux conflits mondiaux apparaissent évidemment, pour des raisons économiques et démographiques, comme des accélérateurs de la tendance mais, surtout, la concurrence des vins du midi sur le marché de la consommation courante entraîne ce déclin. D’autre part, contrairement à des vignobles voisins comme Pouilly ou Sancerre, les hommes ne feront pas les bons choix commerciaux en omettant de se reconvertir dans l’encépagement de qualité…
La faiblesse des revenus générés par la vigne pousse alors les cultivateurs à s’orienter vers des secteur plus rentables (céréales, élevage) et les coteaux retournent en friche.
  AUJOURD’HUI

Nouvelles plantations - Rachon
Proche de la disparition en 1980 le vignoble charitois a désormais retrouvé sa dynamique.
En janvier 1980 se constitue l’Union viticole de la Charité-sur-Loire regroupant les producteurs ayant su maintenir un encépagement de qualité sur les coteaux bien exposés. Cette démarche entraîne en 1986 la reconnaissance d’un vin de pays de zone : "Les Coteaux charitois". Des droits de plantation sont obtenus, la superficie est multipliée par quatre et le Chardonnay et le Pinot remplacent progressivement le Sauvignon et le Gamay.

A l’heure actuelle l’appellation "Vin de pays des Coteaux charitois" comprend les communes du canton de La Charité-sur-Loire ainsi que cinq autres limitrophes. Les vins de qualité sont essentiellement produits à La Charité-sur-Loire, Chasnay, Nannay et La Celle-sur-Nièvre qui représentent 90% de la production totale.
Tous les coteaux reposent sur des assises du jurassique moyen donnant des sols argilo-calcaires.
Le Chardonnay représente 48% de la production, le Pinot noir 25% ; 15% de Sauvignon et 12% de Gamay subsistent.
  L’AVENIR
Une demande d’accession en appellation d’origine VDQS est actuellement en cours.
Les nombreuses récompenses obtenues par les vins aux concours nationaux de 1995 à aujourd’hui, leur qualité unanimement louée et la mise en valeur de la richesse culturelle et touristique de la région (La Charité-sur-Loire est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO) augurent désormais d’une pleine renaissance et reconnaissance de la zone et de consistantes perspectives de marché.
Une brève histoire du domaine du Puits de Compostelle
En 1997, Emmanuel, oenologue de formation, riche de multiples expériences dans nombre de régions viticoles françaises et ancien gestionnaire d'un domaine marocain situé à Ben Slimane, s'installe à La Charité-sur-Loire.
Travaillant alors pour un domaine des coteaux charitois, il est immédiatement séduit par le terroir et ses cépages. Des opportunités d'achat évoquées lors d'une soirée de l'été 1998 à Epernay avec deux amis - Léo et Fabien, également oenologues de formation, génèrent un projet d'association...
Pendant l'année 1999 se constitue autour de ce noyau un regroupement d'amis et de membres de la famille qui aboutit le 21/03/2000 à la fondation de la SCEA du Domaine du Puits de Compostelle.


Quelques membres
du Domaine du Puits de Compostelle...
Pourquoi ce nom ?
Lorsque les pèlerins du chemin de Saint Jacques de Compostelle au départ de Vézelay émergeaient de la forêt de Bellary, un puits les attendait pour les désaltérer de leur longue étape... C'est ce même puits dont quelques traces de margelle subsistent au bas d'une de nos parcelles située sur le hameau de Guichy.
La résonance particulière du chemin des étoiles et de la symbolique du vin pour notre petit groupe ainsi que l'importance du pèlerinage pour le développement de notre terroir à l'époque médiévale ont donc décidé de cette appellation.

Si la fondation de la société date du printemps 2000, l'activité débute dès 1999 avec l'achat d'une première parcelle (celle dite du "Puits de Compostelle" suscitée) et l'acceptation de métayages à Chasnay. En septembre 1999 la première vendange - apportée en capital par Emmanuel - se fait sur un hectare en production.

Frédérique Rouquette, artiste-peintre, conçoit les étiquettes de nos vins ; visuels qui participent graphiquement à l’identité forte de nos productions.

L'année 2000 voit une première extension du domaine avec l'achat de 65 ares sur le territoire de Saint Lay. Arrachage de vieilles vignes et plantations de Pinot Noir complètent l'activité qui se clôt par des vendanges de grande qualité.

Le premier exercice, bouclé en 2001, montre d'encourageantes perspectives et le domaine s'accroît de 90 ares en métayage. Cette extension se poursuit en 2002 de 60 ares puis - en 2003 - par la plantation de 45 ares en Pinot Noir.
Parallèlement le renom du Domaine s'étend, la qualité et l'originalité des vins est louée de toutes parts .
Les millésimes 2002 à 2005 confirment ces louanges. Notre pinot noir 2002 est ainsi selectionné par le guide Hachette du vin édition 2004, bientôt suivi par le Chardonnay 2003 à l'honneur dans l'édition 2005.
Parallèlement le domaine s'étend pour atteindre aujourd'hui une superficie d'environ 4 hectares. La production se diversifie par ailleurs avec la plantation de Pinot Beurrot (Pinot gris). Premier millésime - 2005 - disponible en 2006.
Enfin le chai est désormais sis à Mauvrain, hameau de La Celle-sur-Nievre.

Les éditions 2007 et 2008 du guide Hachette du vin sélectionnent à nouveau nos produits ( chardonnay millésimes 2004 et 2005), ce même chardonnay qui obtiendra deux années consécutives (millésimes 2005 et 2006) la médaille d’or au concours général agricole de Paris.
Poursuivant notre diversification nous proposons désormais un Pinot Blanc effervescent brut méthode traditionnelle, celui-ci a immédiatement rencontré un vif succès auprès de notre clientèle.


Emmanuel, Fabien, Florence, Dominique, Frédéric, Raymond, Pierre-Paul, Albine, Vincent et leurs conjoint(e)s vous invitent à la découverte des vins du domaine du Puits de Compostelle.... une belle aventure !



Vincent ROUEN